Aparté musical : Aqua, My mamma said

Le groupe Aqua, à qui on doit d'immenses succès comme Barbie Girl ou Doctor Jones, a sorti l'année dernière un Best Of (intitulé Greatest Hits), qui contenait trois chansons inédites. Parmi celles-ci, My Mamma Said, que j'ai découvert il y a quelques jours grâce à un ami sur Facebook. 

Cette chanson parle de la mort, vue de deux différentes façon : une approche religieuse, interprétée par Lene, qui décrit par des sentiments la perte d'un être cher. Et une approche scientifique, interprétée par René, qui utilise la physique quantique pour relativiser la mort, celle-ci n'étant qu'un passage vers le "multivers". 

Vous l'aurez compris, c'est une chanson triste, c'est pas habituel avec Aqua, mais c'est vraiment réussi. C'est mon coup de coeur du moment. 

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A Brand New Website

feu-d-artifice.jpgBonjour les amis ! 

Regardez autour de vous : ce site vient tout juste d'être entièrement refait ! 

Ça faisait un bout de temps que je voulais le faire, et puis j'ai enfin trouvée l'excuse idéale : je cherche un stage pour ma période de fin d'études. J'ai donc entrepris de refaire tout le site, avec deux buts : d'abord, lui donner une meilleure image, qui reflète plus ce que je suis et ce que je fais, et ensuite le simplifier, en limitant le nombre de pages au minimum, et en affichant que le contenu utile. L'interface est donc épurée, le contenu plus pertinent, plus "pro", et le site s'en trouve, je l'espère, grandement amélioré. 

Bon, ce n'est pour l'instant qu'une première version, il reste pas mal de détails à régler, d'éléments à améliorer, etc. Le blog notamment est loin d'être au point, mais c'est majoritairement du à Dotclear qui n'est vraiment pas propre... Il faut donc que je passe un peu de temps à faire du cleaning du HTML de mon thème. Ça viendra ! 

Vous remarquerez dans le menu (celui qui flotte sur votre gauche) que le site est disponible en deux langues : le français et l'anglais. La traduction anglaise est en cours de relecture par ma prof d'anglais (merci à elle :) ), et devrait donc se voir corrigée d'ici quelques jours. 

J'accepte volontiers toutes vos remarques, critiques et questions par commentaire ou par mail ! 

[Photo : http://www.flickr.com/photos/gnondpomme/3867809702/sizes/m/in/photostream/]

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Tous en Jeux à Lyon !

Bonjour bonjour ! 

Demain se tiendra à Lyon Tous en Jeux, une manifestation dont le but est de faire découvrir au grand public un certain nombre de jeux plutôt "geeks". Au programme, des jeux de rôle, de plateau, de figurines, de cartes, ainsi que des choses plus "classiques" comme les échecs ou le poker. 

Ça se passe donc demain dimanche, entre les ponts de la Guillotière et Wilson, dans le cadre du festival Tout le monde dehors. De 10h à 18h, vous pourrez vous balader sur les quais du Rhône entre les stands des différentes associations qui participent aux animations. 

Pour ma part, je présenterai Magic The Gathering, le célèbre jeu de cartes à collectionner, pour l'association Plan B. Nous présenterons aussi des jeux de rôle (certainement Donjons et Dragons et d'autres), des jeux de figurines (Warhammer), et d'autres jeux de cartes (Wakfu si mes sources sont bonnes). On organisera certainement quelques parties de Loups-Garous de Thiercelieux, donc si vous voulez faire une petite partie sur les bords du Rhône, n'hésitez pas à venir ! ;)

Lyonnaise, Lyonnais, venez nombreux découvrir le jeu sous toutes ses formes ! 

À demain ! :)

Liens : 

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Un serveur WebSocket en Python

Bonjour les gens !!

Bon je sais, ça fait un bail, mais voila, c'est ça aussi la vie d'un blog, y a des hauts et des bas ! 

Aujourd'hui, j'vais vous parler de deux choses, qui sont liées. Tout d'abord, je lance un nouveau projet de jeu vidéo, un jeu web (ou browser game) pour être précis. Mon annonce sur le Site du Zéro présente bien le projet, je vous invite donc à aller la lire si vous êtes intéressé. 

Pour résumer, le jeu sera un jeu de stratégie en tour par tour, faisant s'affronter des unités typées médiéval (infanterie, archerie, chevalerie) sur une carte constituée de cases hexagonales, le tout en vue 2d isométrique. Le but est de faire un jeu simple d'accès, permettant à un joueur de faire une partie rapidement, juste avec son navigateur (sans nécessiter de plugin quelconque), et sans avoir à gérer des tas de trucs avant de se lancer dans la partie. 

Voir le Game Concept Document de Fightly

Techniquement, le jeu utilisera HTML, CSS et JavaScript pour la partie client, PHP pour la génération des pages et Python pour le serveur de gestion des parties. L'intérêt est l'utilisation des récentes WebSockets, actuellement implémentées dans Chrome et Chromium uniquement, mais pour lesquelles il existe des fallback. Je vous ferai bien une présentation détaillée de l'utilisation des WebSocket, et pourquoi c'est top moumoute, mais non. J'vais plutôt vous balancer quelques liens intéressants sur le sujet : 

Et on en arrive au deuxième point : dans le cadre de ce projet, j'ai développé un début de serveur permettant de communiquer avec une page web via les WebSockets. Chez le client, on a un code JavaScript assez classique, qui utilise la très simple interface WebSocket. Et du côté du serveur, j'ai donc développé un serveur en Python qui créé les connexions, reçoit les messages des clients, les analyse et les traite comme il faut, puis renvoie aux clients le nouvel état du "monde". C'est assez étonnant de simplicité, d'autant que j'ai commencé à apprendre Python environ 3 jours avant de réussir à faire ce serveur. Bon faut avouer que je ne suis pas parti de rien, j'ai repris le code de Eneko Alonso, donné sur son blog : More WebSockets, now with Python!

Tout ça pour en venir au point intéressant : j'ai décidé de partager avec vous la partie qui gère les WebSockets. Elle est orientée objet, utilise un thread pour chaque client (donc pour chaque connexion), et vous permet assez simplement d'ajouter votre propre comportement lors de réception d'un message. 

Voir le projet python-websocket-server sur GitHub

Bon, c'est le premier truc que je fais en Python, donc y a surement des erreurs. Mais j'espère que vous saurez me les faire remarquer ! :) Je sais par exemple que je ne gère par l'arrêt du serveur par interruption, et que c'est un problème car le serveur ne s'arrête pas tant que tous les clients ne sont pas déconnectés (puisqu'il y a encore des thread en cours de fonctionnement). Je sais également que je pourrais faciliter l'utilisation du code en ajoutant un mécanisme de fonction callback, mais je sais pas encore faire ça en Python, donc ça viendra plus tard ! ^^

Actuellement, le code est celui d'un chat très simple. A chaque fois qu'un client envoie un message, le serveur le renvoie à tous les clients. Pour tester, lancer le server.py dans une console, et accédez à la page index.html depuis votre localhost. Ouvrez cette dernière dans plusieurs onglets, et envoyer un message dans l'un d'eux. Vous devriez voir apparaitre le message sur toutes les autres fenêtres quasiment instantanément. 

Pour ajouter votre propre comportement, modifiez le code de la fonction onreceive de la classe WebSocketClient (websocketclient.py). Il est aussi possible que vous ayez à changer la configuration du serveur dans le fichier config.py. 

J'espère que ce code pourra être utile à certains d'entre vous. Et bien sur, si vous avez des questions, n'hésitez-pas ! Passez à ma grotte ! Laissez-moi un message ! 

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Gaëlle-Marie Zimmermann de ZoneZeroGene, une interview avec du vrai cul dedans

Salut mes p'tits poussins ! 

Il y a quelques mois, je vous avais présenté ZoneZeroGene, un "bon site de cul" comme je le disais (et comme Google me l'a souvent rappelé ! \o/ ), par le biais de LaPeste. J'ai suivi ce site depuis, et je dois avouer que les choses ont bien changé, et ce principalement par le fait de cette même Peste. 

De son vrai nom Gaëlle-Marie Zimmermann, ma MILF préférée (après ma mère) a accepté de répondre à quelques unes de mes questions...

AG : Bonjour La Peste ! Peux-tu te présenter à mes chers et adorables lecteurs ?

GM : Je suis une pisse-copie écriveuse du ouèbe absolument infréquentable, également appelée "pseudo-journaleuse de merde" par certaines collègues journalistes-pour-de-vrai, tu sais, celles qui ont un orgasme à chaque fois qu'elles contemplent leur carte de presse. Non, plus sérieusement, je suis chroniqueuse, auteur, et j'écris également des livres (mon dernier est sorti au mois de mars). Je travaille également pour la presse écrite, notamment dans le cadre d'une collaboration régulière avec le magazine Sensuelle, dont la rédactrice en chef est Mélanie Courtois, une nana géniale qui a monté son magazine sans avoir un empire de presse sous le coude, et sans autre soutien que son énergie, sa conviction, et son envie de briser un peu les codes établis.

A la base, j'ai une formation juridique (attention, ça va être super excitant : master 1 droit privé), et au-delà de la psycho-sexo qui est mon domaine de prédilection, je m'intéresse également à tout ce qui a trait aux modèles économiques émergents sur le web, et aux enjeux sociologiques de ce que les penseurs 2.0 appellent "la révolution numérique". J'ai d'ailleurs bossé sur le dernier poster print de SFR player, qui aborde ce thème.

A côté de ça, j'ai 36 ans, je suis mariée et j'ai deux enfants, un fils de 11 ans et une fille de 9 ans et demi. Et, chose souvent considérée comme une sorte de tare absolue, je vis toujours avec le père de mes enfants, notre couple étant une sorte de concept surréaliste et fort peu urbain, puisque nous sommes ensemble depuis 15 ans. Un truc de ouf. Je sais, c'est honteux. [Evidemment, tout ceci n'est qu'une couverture destinée à marginaliser mon statut social : il va de soi que derrière cette apparente respectabilité, je suis une dégénérée, et sans aucun doute une obsédée sexuelle (il paraît que pour écrire des cochonneries pareilles on doit obligatoirement être une affolée de la bite).]

AG : Qu'est-ce que ZoneZeroGene ? Quel est son objectif ?

GM : C'est un mag en ligne (agence JS Web Production), consacré à la sexualité, et où les lecteurs ne sont jamais pris pour des cons. Lorsque j'ai commencé à écrire mes premières chroniques (en 2007, sur mes blogs personnels), mon objectif était de lutter contre le formatage médiatique du cul qui est monnaie courante dans la presse féminine. Lire des conneries préfabriquées m'avait donné envie de proposer autre chose, et de parler de sexe en sortant des carcans habituels. En gros, j'appelle une chatte une chatte, et j'évite de raconter des imbécillités.

ZoneZeroGene s'inscrit dans une démarche de "parler vrai", sans dramatiser ni frelater le propos. Le cul, c'est une source de plaisir, et parfois une source de questionnements, voire d'angoisses. Il y a moyen de fournir de l'info, de la réflexion, tout ça sur un ton léger, sans s'abaisser à produire la soupe industrielle habituellement fourguée par la presse féminine (oui, la presse féminine et moi, c'est une grande histoire d'amour). Pour autant, les articles de ZoneZeroGene ne sont pas des billets d'humeur improvisés : sous le côté "rigolons ensemble", le propos est construit, et tout est sérieusement documenté.

AG : Comment es-tu arrivée chez ZZG ? Quel est ton rôle sur ce site ?

GM : Je suis la directrice de publication du site. Au départ, je vendais simplement des articles à ZoneZeroGene, en tant que pigiste. A l'époque, je travaillais pour plusieurs supports (papier et web), mon premier bouquin était sorti en février 2009, et j'achevais la rédaction du second. J'étais également responsable du nouveau magazine en ligne de la société Yoba, mais la collaboration touchait à sa fin, comme prévu initialement. Je cherchais donc un nouveau projet dans lequel m'investir, et j'ai trouvé le concept de ZoneZerogene plutôt sympa, bien qu'encore balbutiant.A mon sens, le site méritait d'être repensé, et le concept ne me semblait pas tout à fait abouti. Mais il y avait de l'idée...

J'ai donc commencé à leur vendre des articles. Lorsque le propriétaire de l'agence a souhaité remanier le fonctionnement du site, il m'a demandé si j'étais intéressée par le poste de directrice de publication. Il m'offrait de travailler dans des conditions optimales, et après en avoir discuté avec lui, j'ai compris qu'il n'exigerait jamais que l'on aille vers un moins-disant éditorial : esprit d'ouverture, refus d'une ligne éditoriale hétérocentrée, liberté de ton, tout était possible, alors je n'ai pas hésité : j'ai accepté l'offre. C'était une belle occasion de faire ce que j'aime en gardant une marge de manoeuvre honnête.

AG : J'ai découvert ZZG à ses débuts, grâce à toi d'ailleurs, et je dois dire que les choses ont bien changé. Au commencement, il y avait pas mal de rubriques, un contenu bien plus hétéroclite qu'actuellement. Par exemple, la chronique du Docteur H., les actus culturelles... Que sont devenues ces rubriques ? Quels choix ont été faits et pour quelles raisons ?

GM : Au départ, le site était conçu comme une sorte d'agrégateur de contenu, et alimenté par des reprises de news déjà parues ailleurs. Ca ne présentait qu'un intérêt limité pour le lecteur. Par ailleurs, les rubriques avaient été conçues en tant que contenant, pour que ça en jette, mais les alimenter était difficile et pas toujours pertinent au regard de ce que le web offre en matière de publications dans les thématiques sexo. Par conséquent, il a fallu concevoir une nouvelle ligne éditoriale, et réaliser une véritable étude de "marché", ce que je mets entre guillemets puisque l'objectif était simplement de faire en sorte que le concept de ZoneZeroGene soit convenablement exploité et trouve son lectorat. Ce qui plaisait moins a donc été mis hors ligne, et nous avons décidé qu'il était inutile de proposer de l'actu "en doublon". Quel est l'intérêt de fournir de la brève qui a déjà été mise en ligne ailleurs, et de façon très pertinente ?

ZoneZeroGene propose aujourd'hui un contenu original, décalé, et souvent drôle. Par ailleurs, nous ne sommes les concurrents frontaux de personne, pour deux raisons : premièrement, nous ne sommes pas une grosse structure, et deuxièmement nous nous inscrivons dans une démarche de complémentarité. Nos partenaires, notamment Rue69, avec qui nous entretenons des relations très amicales, le savent et nous considèrent donc avec bienveillance.

AG : Qu'envisagez-vous pour l'avenir de ZZG ? Quelles sont tes intentions personnelles ?

GM : Le choix a été fait de ne pas monétiser violemment et sauvagement le site dès le départ. Nous prenons notre temps, et cette façon de faire les choses est tout à l'honneur de l'agence propriétaire du site (Js Web Production). Nos projets sont confidentiels pour l'instant, mais le site fonctionne et fonctionnera toujours de façon propre et transparente. Par exemple, nous ne faisons jamais appel à de la collaboration bénévole, ce qui est une dérive courante sur des sites qui se prétendent "collaboratifs" ou "participatifs" : sur ZoneZeroGene, on ne mange pas de ce pain-là.

J'estime en effet que sur un support en ligne, trois options peuvent être envisagées : soit le site est purement bénévole et dans ce cas tout le monde écrit gratuitement, et il n'y a aucun objectif de rentabilité. Soit le site envisage éventuellement de se monétiser et les profits seront répartis entre les contributeurs initialement bénévoles, de façon équitable. Soit le site est un produit financé par un propriétaire qui, de façon transparente, envisage une rentabilité future. Dans ce dernier cas, il n'y a pas à discuter, j'estime que le contenu se paie. Tous les pigistes qui écrivent sur ZoneZéroGene sont rémunérés. Ca me semble un minimum.

De mon côté, j'espère poursuivre cette collaboration le plus longtemps possible, et je continue à écrire sur d'autres supports, mes deux domaines restant la sexo et psycho-sexo d'une part, et le web en tant que modèle économique et révolution sociale d'autre part. Je n'ai plus trop le temps d'alimenter mes blogs mais je ne désespère pas de retrouver quelques moments pour écrire à titre de loisir, et reprendre notamment mes chroniques vipérines, assassines et caustiques. Ca me manque de ne plus faire la langue de pute. J'ai également trois autres bouquins en projet, et un tas d'idées en attente. Bref, j'ai de quoi m'occuper.

J'aime beaucoup le passage sur les sites collaboratifs ou participatifs, puisque c'est exactement ce que je fais avec ideonimbus et programmateur ! Mais bon, à ma décharge, je ne monétise pas du tout ces sites. Pour le reste, je suis d'accord avec Gaëlle-Marie sur les trois options pour les supports en ligne : si on veut faire de l'argent avec de la production de contenu, il faut rémunérer les rédacteurs, de quelque façon que ce soit. 

Bon, tout ça pour dire que si vous voulez lire des articles sur le sexe pertinents, intelligents et drôles, lisez ZoneZeroGene !

Belle journée à vous ! :-)

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Gimme an iPad so I can give you one

Salut les gens ! 

Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas devenu un "Apple addict" ou autre fanboy de la marque à la pomme. Simplement, il y a en ce moment un concours organisé par Vodeo.tv pour gagner un iPad. Et il se trouve que j'ai justement besoin d'un iPad pour mon plan de conquête de l'univers.

Comme je suis prêt à tout pour devenir votre maitre à tous, et que cela augmente mes chances de réussite, voici une infâme pub pour ce concours : va donc jouer pour gagner un iPad ! (Ou pas, d'ailleurs, comme ça j'aurais plus de chances de le gagner... )

Pour info, je ne désire pas cet objet pour ma pomme (lolilol) mais dans un but un poil moins égocentrique. Enfin quoique, p'tet que quand je l'aurais entre les mains je cèderais au serpent et que je croquerais la pomme (re-lolilol). 

Bonne journée les poilus, et les autres aussi !

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Minimiser ses fichiers CSS et JS, quelles solutions ?

Bonjour à tous ! 

Je profite d'un article de Prélude sur l'optimisation par compression ou par minimisation pour présenter les différents moyens existants pour minimiser (ou minifier en mauvais français) les fichiers CSS et JS de votre site. 

Performances des pages web

Mais déjà, pourquoi faudrait-il minimiser vos fichiers ? Au débuts de l'Internet, on avait des débits ridicules, et il fallait donc réduire au maximum le poids de nos pages. Et puis, l'ADSL est arrivé et on a petit à petit oublié les limitations liées au débit. Ce fut une erreur, parce que les internautes détestent attendre. Aujourd'hui, on entend dire que Google va prendre en compte le temps de chargement des pages pour ses algorithmes de recherche. C'est une bonne chose, car cela ramène la question de la vitesse de chargement sur le devant de la scène du développement web. 

Vous trouverez déjà beaucoup d'articles sur le web qui parlent de performance. Il y a des sites entièrement dédiés à ce pan du développement, et Google saura vous les indiquer. Je ne vais donc pas répéter ce que d'autres expliquent mieux que moi, mais je vais vous présenter une façon d'améliorer ses performances que j'apprécie. 

Compression à la volée

Si vous suivez mon blog et mes projets, vous avez vu mon plugin Minifier pour Atomik Framework. Ce plugin permet de minimiser ses fichiers CSS au moment où ils sont demandés par l'internaute. Plusieurs intérêts à ça : réduire le nombre de requêtes HTTP, réduire la taille des fichiers CSS. Au final, l'utilisateur télécharge beaucoup moins de données inutiles, pour le même résultat affiché. 

J'avais découvert cette technique sur le blog de LateralCode (Stunningly Simple CSS Minifier), et j'ai vite accroché. Je ne suis pas fan de la minimisation avant l'envoi des fichiers sur le serveur, parce que ça oblige à avoir deux versions du code (une normale, une réduite), et surtout, ça oblige à re-minimiser les fichiers à chaque changement. Comme tout développeur, je suis faignant, donc ça ne me convient pas. 

La technique proposée par LateralCode consiste donc en une compression via un script PHP, donc directement sur le serveur. On spécifie les fichiers CSS à charger, le script PHP les ouvre, les compresse et les concatène, puis renvoie le résultat. C'est ce que j'ai fait avec Minifier, en ajoutant une fonctionnalité de mise en cache. 

Mise en pratique

Prenons un exemple pratique pour bien voir tout l'intérêt de ce système : j'ai un site avec trois pages. Sur chaque page, j'ai trois fichiers CSS communs : reset.css (un système de reset CSS comme celui d'Eric Meyer), global.css (qui définit des attributs sur mes éléments HTML, comme img { border: none; }) et main.css (qui définit le design général des pages). Ensuite, sur chaque page je charge un fichier particulier, correspondant au nom de la page, qui définit le style des éléments spécifiques à cette page. J'ai donc, sur chaque page, au moins 4 fichiers CSS différents. Ceci me permet d'avoir des fichiers proprement séparés, un code CSS réparti et donc mieux organisé, etc. Seulement, au niveau des performances, c'est pas le top, car 4 requêtes HTTP sont nécessaires pour charger le CSS de la page. 

L'utilisation du plugin Minifier, ou de tout autre système similaire, permet de faire ceci : 

  • génération du nom du fichier cache correspondant aux fichiers CSS demandés
  • si le fichier cache existe, et que les fichiers CSS sont moins récents que le fichier cache, on renvoi directement le fichier cache
  • sinon, compression de chaque fichier séparément (retrait des espaces, des retours à la ligne, des commentaires... )
  • concaténation des fichiers
  • enregistrement du résultat dans un fichier cache
  • renvoi du fichier cache

Au final, on aura donc sur notre serveur des fichiers toujours aussi propres, et on aura en cache un fichier CSS compressé par page. Les internautes ne reçoivent donc qu'un fichier compressé correspondant au code de la page visitée. 

Problématiques

Les systèmes de compression à la volée existent depuis quelques temps, mais je ne crois pas qu'ils soient très connus. L'inconvénient majeur, c'est le temps de compression et de mise en cache nécessaire quand on change un des fichiers. Cependant, la mise en cache permet de diminuer très fortement l'impact de ce comportement. Et puis, quand vous faites un changement sur votre site, vous vérifiez bien toutes les pages, non ? ;-)

Il y a cependant un gros reproche fait à la compression des fichiers en général : ça casse une des bases du web, le fait qu'il soit ouvert. Ainsi, on ne pourra que difficilement reprendre le code CSS d'un site qui compresse, et c'est donc un frein à l'innovation. Faut-il donc perdre en ouverture et en respect du web pour gagner en performance ? 

Je propose une solution simple pour répondre à cette problématique, mais qui ne marche que dans le cadre du système que je viens de présenter. Il suffit, au moment de la concaténation des fichiers compressés, d'ajouter un commentaire contenant des liens absolus vers les fichiers originaux. Ainsi, l'internaute qui s'intéresse à notre code pourra accéder aux fichiers CSS originaux, et récupérer, analyser, comprendre ce code. Les performances sont là (au dur prix de trois ou quatre lignes de commentaire), et le web est sauvé. 

J'envisage d'implémenter ceci dans la prochaine version de Minifier. Que pensez-vous de cette solution ? Avez-vous d'autres idées pour résoudre ce problème ?

Minifiers

Bon, je suis bien d'accord, mon plugin Minifier est absolument génial (lol), mais il n'est disponible que pour Atomik Framework. Sachez donc qu'il existe d'autres projets permettant de mettre en place le même genre de comportement sur votre site. Certains sont plus simples, d'autres bien plus complets. Je ne sais pas si ils fonctionnent exactement comme Minifier, je vous invite donc à les étudier avant de les implémenter.

Voici donc une liste de projets de minimisation de vos fichiers CSS ou JS à la volée : 

Je me rend compte que je n'en connais pas beaucoup, donc si vous en avez d'autres, faites m'en part en commentaire ! :)

N'hésitez pas non plus à troller intelligemment sur les avantages et les inconvénients de la compression des fichiers CSS et JS, ainsi que sur les différentes méthodes disponibles. 

Belle fin de journée à tous ! 

Crédits : Photo "Astronomical Clock" par simpologist

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Motion Twin, une entreprise atypique pour des jeux délirants

Je suppose que vous connaissez tous Motion Twin. Cette société bordelaise est à l'origine d'environ 25 browser games (jeux par navigateur), dont certains ont cartonné : La Brute et Miniville pour ceux qui ont buzzé, Hordes pour sa qualité et son ambiance, ou récemment Muxxu qui est une plateforme réunissant plusieurs petits jeux. 

J'ai choisi de faire une présentation sur Motion Twin dans le cadre de mes cours d'anglais du Master 1 Informatique. Et comme ce que j'ai lu sur cette entreprise est très intéressant, et que ça m'a inspiré pas mal de choses, je profite de l'occasion pour partager tout ça avec vous. 

Sachez donc que Motion Twin est une SCOP, ce qui en bon français signifie Société Coopérative Ouvrière de Production. Pour faire simple, c'est une SARL sans patron. Tous les employés sont associés, possèdent donc une part égale de la société, et sont égaux sur tous les points. Leurs salaires et leurs "poids" dans l'entreprise ne sont nullement affectés par l'ancienneté ou les compétences. C'est un modèle qui peut surprendre, car il est très rare dans les mondes du Web, du jeu vidéo ou des technologies de l'information en général. Et pourtant, ça tourne, MT ayant généré quasiment 4 millions d'€ de chiffre d'affaire en 2008. 

Si ce modèle d'entreprise vous intéresse, je vous invite donc à lire quatre articles, trois provenant du blog de MT, et un autre présentant une interview d'un Motion-Twinnien par Ouriel Ohayon, du temps où il travaillait chez TechCrunchFr : 

En prime, voici mes slides de présentation. C'est en anglais, ça ne sert pas à grand chose sans la présentation orale qui va avec, mais bon, ça a le mérite d'exister, et peut-être que ça servira à quelqu'un un jour... 

Presentation of Motion Twin - version .odp

Tout ceci m'a inspiré quelques idées, notamment pour l'application d'un modèle similaire à une équipe amateur. Je garde l'idée de côté, et si un jour j'ai le temps de me relancer sérieusement dans un jeu, alors j'essayerai de mettre ça en place. Et ce jour là, don't worry, je vous raconterai ! ;-)

Bon, maintenant, faut que j'aille la faire, cette présentation ! 

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